• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]

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• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.] 4j00ag

La porte de la chambre venait alors de se claquer, que j’attrapais déjà ma veste en cuir, pour claquer la porte d’entrée. Bruneï et moi venions de vivre une nouvelle dispute. À vrai dire, je ne savais même plus pourquoi le ton avait finit par se lever entre nous. Nos disputes étaient loin d’être sur un seul sujet, sans oublier les quelques verres cassaient qui jonchaient encore le sol quand j’avais quitté l’appartement. Nous étions en fin de soirée, et la dispute avait débuté lors du repas. Je l’aimais sincèrement, mais nos disputes incessantes commençaient à me fatiguer, moralement parlant. Ce soir, je n’avais qu’une seule envie : Abuser de la bouteille, juste pour une soirée, avec mon meilleur ami. Alors que je marchais dans les rues qui étaient plus ou moins désertes, car nous étions en pleine semaine, j’avais alors composé le numéro d’Antwan, pour lui informer de ma voix rauque à cause de ma dispute, de me rejoindre à notre bar habituel. Ce lieu était le notre, il nous avait fait connaitre l’un à l’autre, et depuis, nous passions une bonne partie de nos soirées là-bas, un verre de whisky à la main, écoutant le jazz pour nous calmer les nerfs. Mais ce soir, je savais que rien n’arriverait à me calmer, sauf une bouteille de Jack Daniels. Histoire que je rumine un bon coup dans mon verre d’alcool en me demandant ce que je fichais avec cette petite blonde qui arrivait à me mettre hors de moi en moins de quinze secondes. Elle arrivait à faire ressortir mon mauvais caractère d’irlandais, et mon côté impulsif pouvait me pousser à faire de mauvaises choses, tel que casser des objets. Bien sûr, jamais je ne porterai la main sur elle, je l’aimais bien trop, et puis, j’avais un trop grand respect envers les femmes, bien qu’aucunes ne m’avaient jamais rendu ce respect.

Poussant les portes du bar, je saluai de loin quelques personnes de ma connaissance, avant de prendre place au comptoir, en feintant un faux sourire au barman. D’une voix découragé, j’avais alors prononcé « Comme d’habitude. » Et c’est ainsi qu’il se mit à me servir un verre de whisky. Me déposant le verre sur une serviette en papier, je le remerciai d’un sourire, pour finir par porter le verre à ma bouche pour y prendre une fine gorgée. Le liquide me brula légèrement la gorge, mais, c’était supportable, surtout pour un connaisseur d’alcool comme moi. Faisant tourner le whisky dans mon verre, une main se posa finalement sur mon épaule. Tournant mon visage vers cette personne, je ne fus pas surpris de voir Antwan. Il était remarquablement ponctuel. Lui envoyant un sourire en coin, il prit place à mes côtés. « Désolé bro, mais j’ai commencé sans toi. » Vu que je le considérais comme mon frère, je le surnommais très souvent ‘bro’ un peu comme ces américains dans les séries. Finalement, j’avais pris les mauvaises habitudes, mais en même temps, au bout de trois ans, je n’allais pas continuer à parler un anglais parfait. « La tournée est pour moi ce soir. » J’étais souvent d’âme généreuse quand mon caractère venait d’en prendre un coup.

Comme souvent depuis trois ans, Antwan s'était retrouvé dans ce bar. Un endroit spécial auquel le jeune homme est assez attaché, lui qui ne s'entend généralement pas avec les hommes avait fait la rencontre de son meilleur ami Ruben. Tous les deux ayant eu le coeur brisé par deux femmes se soulèrent inévitablement ensemble. D'ailleurs trois ans après c'est toujours la même chose, dès que l'un des deux à un problème que ce soit d'argent où de femmes l'autre vient le rejoindre & ensemble ils abusent de la bouteille. Même si la nouvelle petite amie d'Antwan comprend son besoin de venir en aide à Ruben, elle n'aime pas particulièrement l'idée qu'il aille se souler avec ,car, c'est toujours comme ça que leurs soirées se terminent. Ce qui la gène c'est surtout de voir Antwan complètement bourré franchir sa porte & s'écrouler sur son canapé mais, la jeune femme ne disait pas vraiment ce qu'elle pensait pour ne pas le voir se retourner contre elle. Une fois de plus le téléphone d'Antwan sonna & ensuite il commença à prendre ses affaires pour s'en aller sans même prendre la peine de lui expliquer. Qu'Est-ce qu'il pouvait être froid parfois, ce n'était pas contre elle c'était juste Antwan ..

« Où est-ce que tu vas ? »

Lui demanda sa petite amie sur un ton interrogateur.

« Je vais voir Ruben .. »

Lui rétorqua Antwan

« Comme toujours en ce moment ! »

Le coupa-t-elle

« ... »

Antwan ne savait pas quoi lui répondre, elle n'avait pas tort ,mais il était toujours là pour ses amis & la jeune femme le savait très bien

« C'est mon ami & il a besoin de moi, je ne peux pas le laisser .. »

La jeune femme finie par se résigné tout espérant qu'il ne finisse pas complètement ivre pour une fois

« Vas-y, je comprends ,mais essaye de revenir en dans un meilleur état que la dernière fois ! »

Leur relation pouvait paraitre simple voir ennuyeuse ,mais la jeune femme était simplement compréhensive. Elle connaissait une bonne partie de la vie d'Antwan & le fait que son ami Ruben est été là quand son coeur est été brisé soit une bonne chose, au moins elle est sûr que Ruben n'encouragera jamais Antwan à revenir auprès de Patsy. La jeune femme a de la suite dans les idées donc elle garde un bon contact avec Ruben pour avoir son soutien. Après avoir embrassé la jeune femme Antwan pris sa veste & ses clés pour s'en aller rejoindre son ami.

Sur sa moto, Antwan arriva rapidement au Blue note, leur bar habituel. Il se demandait dans quel état allait-il retrouver son ami. Il le connaissait & comme souvent il ne l'attendait pas pour boire, d'ailleurs Antwan faisait pareil quand il n'était pas dans son assiette. On pourrait croire que se sont deux fous complètement déprimés ,mais ce ne sont que deux hommes blessés par les femmes qui se sont reconstruits comme ils pouvaient, tous les deux ont beaucoup changé, heureusement ils peuvent toujours compter l'un sur l'autre. Entrant, il remarqua que son ami était encore sobre & c'était une bonne chose. Il posa sa main sur l'épaule de son ami avant de l'entendre avouer qu'il avait déjà commencé sans lui, il laissa échapper un sourire avant de prendre place à côté & de commander la même chose

« Tu es d’humeur charitable, ça ne présage rien de bon .. »

Lui répondit Antwan sur le ton de la plaisanterie mais il n’avait pas vraiment tort, s’il l’avait appelé c’est que les choses avaient dû encore déraper avec sa petite amie ce qui n’était pas vraiment bon. C’était toujours mieux que son ancienne relation mais bon.

« Si tu m’as appelé c’est que vous vous êtes encore disputé pas vrai ? »

C’était une question inutile connaissant Ruben c’est pour ça qu’il n’attendait qu’une réponse de sa part.

« Qu’est-ce que tu as encore fait ? »

Lui demanda Antwan d’un ton ironique, les femmes une source de problème dont les hommes ne peuvent pas se passer.

À vrai dire, je n’avais pas la causante ce soir. Je souhaitais juste me prendre une cuite, et m’endormir quelque part, sans avoir à rentrer chez moi. Parce que bon, j’évitais de rentrer émécher à la maison, autrement, une autre scène risquait de se faire, et lorsque j’étais bourré, je ne contrôlais ni mes gestes, mais encore moins mes paroles. Et cela semblait un véritable problème. Je haïssais cette sensation de déprime, comme si allait tout de travers. Cela me rappelait beaucoup trop mon histoire d’amour avec Sinéid, et me faire un retour dans le passé ne faisait que me rendre plus mélancolique, et plus porté sur l’alcool, pour le coup. Mais je fus soulagé lorsqu’Antwan se posa à mes côtés, commandant un verre de whisky. En fait, la plupart de nos soirées se finissaient de la même façon : bourré. Nous étions irrécupérables, et j’étais surpris que le gérant du bar, ne nous ait jamais virés. Peut-être était-ce parce que nous étions les clients qui payons le mieux ? « Tu es d’humeur charitable, ça ne présage rien de bon… » Je n’avais alors échappé qu’un simple ricanement comme réponse à cette phrase. Il me connaissait trop bien. En même temps, nous avions nos hauts et nos bas, mais ce soir, je touchais le fond… de la bouteille. Et je me rendais soudainement compte que Bruneï m’affectait encore plus que Sinéid. Que ces innombrables disputes me brisaient le cœur à chaque moment. J’avais toujours su que les filles étaient de vraies chiantes, mais ce n’était qu’en la présence de Bruneï que je m’en rendais vraiment compte. Elle réussissait à me martyrisé le cœur et l’esprit. Et même Sinéid n’avait pas réussit à faire mieux. « Sibyl n’a rien dit pour notre nouvelle sortie ? »

Je devais me douter que cela agaçait grandement la petite amie de mon meilleur ami. Parce que cela agaçait Bruneï. Mais malgré cela, je ne pouvais lui en vouloir, Sibyl me semblait parfaite pour Antwan, ou en tout cas, les rares fois où je l’avais vue. Suite à la question de Sullivan, j’avais enfilé mon verre de whisky d’une traite, avant de faire signe au barman pour m’en resservir un second. « Tu me connais bien. » En même temps, nos soirées étaient assez régulières à cause des nombreuses disputes de Bruneï et moi. « J’ai oublié de vider le lave-vaisselle. » La raison de notre dispute m’était soudainement revenue. Après tout, j’avais oublié, mais de là à m’hurler dessus pour le principe, cela m’avait mit hors de moi. Encore, si j’avais fais une réelle bêtise, mais là, ce n’était que le lave-vaisselle. « Vraiment, les femmes, j’en peux plus. Si ça continue, je deviens gay. » Face à la réalité de mes paroles, j’avais finis par rire légèrement. Moi ? Devenir gay ? Non. Bien que je n’avais rien contre les gays, j’aimais trop les femmes pour devenir l’un d’entre eux. « Je crois que Bruneï a un don particulier pour me mettre hors de moi. » Prenant une autre gorgée de mon verre, j’avais finis par dire d’une voix plus que frustré. « Mais dieu comme je peux l’aimer. » C’était la première fois que j’utilisais le mot « aimer » pour parler de Bruneï. Il m’était plus facile de faire part de choses comme ça à mon meilleur ami, plutôt qu’à ma propre petite amie. Si ce n’était pas amusant. « Elles peuvent pas nous lâcher les baskets un peu. Pire que nos mères. » C’était souvent comme cela, ils critiquaient la gente féminine, histoire de se remonter le moral. Mais que serait le monde sans les femmes ?

Antwan avait toujours tendance à rire des raisons des disputes de Ruben & de sa petite amie parce que c'était souvent inutile & amusant. C'est vrai qu'en général les femmes cherchent des problèmes même quand il n'y en a pas comme si elles n'aimaient pas le calme. Puis il faut avouer que Ruben est assez macho sur les bords & déteste qu'on hausse le ton avec lui surtout si ce n'est pas mérité alors il se doutait que les choses ait pu déraper. En même temps Antwan aurait réagis de la même manière voir pire, il déteste se faire engueuler pour rien ce qui explique combien de fois il s'est disputé avec Patsy même pour rien.

« A cause du lave-vaisselle ? »

Antwan trouvait que la petite amie de Ruben y était vraiment allé fort surtout pour une histoire aussi futile ,mais il sait aussi combien son ami l'aime. D'ailleurs parfois il ne comprend pas pourquoi même si elle est très sexy. Leur gout en matière de femmes sont plutôt opposés surtout quand il s'agit de relation sérieuse, pour les aventures ils sont assez d'accord.

« Elle y va un peu fort non ? »

Antwan se retenait vraiment de rire ,mais il comprenait que son ami est besoin de se plaindre. Quand Ruben lui demanda ce qu'avait dit Sibyl sur le fait qu'il soit une fois de plus sorti sans elle pour le rejoindre une fois de plus. Antwan avait vraiment la chance d'avoir une petite amie compréhensive même s'il se doutait que la prochaine fois elle lui balancerait une assiette à la figure. Antwan a toujours été comme ça, faisant passer ses amis avant sa petite amie ce n'est pas vraiment étonnant de sa part. Heureusement elle comprenait & tant qu'il ne rentrait pas chez elle bourré ca allait. Il allait donc finir par cuver chez lui où chez Ruben. Antwan laissa donc échapper un petit rire avant de répondre à son ami.

« Seulement sa patience arrivera à terme si je rentre chez elle ivre où lieu de chez moi ! »

Rajouta Antwan sur le ton de la plaisanterie même si d’une certaine manière il était sérieux. Antwan était toujours aussi étonné de voir Ruben dire qu’il est amoureux de sa petite amie, c’est assez mignon à entendre même si Antwan avait quelques doutes sur leur relaiton espérant que son ami ne se fasse pas briser le cœur à nouveau.

« Ruben amoureux, c’est tout une histoire … »

Rétorqua Antwan avant de penser à ses propres histoires de cœur qui sont vraiment compliqué

« J’aimerais bien en dire autant mais ce n’est pas encore le cas .. »

Antwan avait que son meilleur ami n’allait pas très bien, c’est pour ça qu’il gardait ses problèmes pour lui. Comme toujours ses problèmes se résument aux femmes & à deux en particulier: Patsy & Sibyl; Les femmes sont une vraie source de problème mais Ruben est le seul à pouvoir lui faire entendre raison au sujet de Pasty même s’il fini toujours par retourner vers elle. Ruben arrive à le remettre dans le droit chemin & c’est-ce dont il a vraiment besoin .

« J’ai croisé Patsy … »

Cela pouvait se faire comme le nez au milieu de la figure que quelque chose clochait chez Antwan. Il avait beau ne rien dire il voyait le regard de Ruben qui allait lui poser des questions alors il préférait lui dire la vérité. Antwan savait que son ami allait sûrement lui reprocher de lui avoir parler, après tous les efforts qu’il a fournis pour l’oublier ce n’est vraiment pas sage de faire une chose pareille. D’autant plus qu’il n’a presque pas attendu le départ de sa petite amie pour le faire, comme s’il cherchait une raison de retourner vers Patsy & de laisser tomber une comme de Sibyl. Pourtant, on devrait le frapper car Patsy l’a tellement fait souffrir qu’il devrait être vacciné contre elle. Il savait que Ruben allait lui faire tout un discours sur le fait que Patsy n’a fait que lui faire du mal & que ce n’est pas bon pour lui de lui reparler que se soit avec innocence parce qu’ensemble ils ne tiennent pas longtemps avant de se sauter dessus & de se détruisent.

« Parfois, elles nous feraient presque regretter notre mère .. »

Lança Antwan d’un ton ironique.

» Parce que je t'aime ; ANTWAN.

Blue Note

• Parfois c'est à se demander pourquoi. Souvent c'est à se dire parce que. [R.]

Blue Note

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