HUDSON ;she makes me CRAZY

♦ GIMME GIMME A MAN AFTER MIDNIGHT

BY LILO.

♦ Nom : Hudson.
♦ Prénoms : Née Jackelin, la jeune femme se fait appelée Jack.
♦ Age : Vingt-deux ans et neuf mois.
♦ Statut : En couple.

♦ MAKE THREE WISHES

♦ Pseudo : Giulia alias Floriane.
♦ Avatar : Kate Bosworth.
♦ Comment as tu découvert FG : Par Bazzart.
♦ Autres commentaires : Magnifique forum

♦ SHOW ME YOUR DIRTY THINGS

« Pourquoi avez-vous quitté la Suède ? » demanda une voix grave avec une pointe de fermeté. Sa peau hâlée contrastait avec ses lèvres roses vif. Même ses yeux globuleux de couleur vert émeraude semblaient vouloir sortir de son visage. Le contour de son nez était fermé et toujours droit. Il portait un polo bleu marine et un jean qui lui serrait au niveau de la taille. Sa voix, ses mots, son expression résonnait au cœur de mon esprit. « Mon père m’a reniée. Je me demande même si je peux nommer ce foutu homme sans cœur mon père. Il m’a toujours haïe, dès le jour où je suis née et il me haïra encore jusqu’à la fin de mes jours. Pourquoi ai-je quitté la Suède ? Ce pays froid et lointain représentait-il un réel avenir pour moi ? Mon père m’a qualifié de tous les noms ; il m’a traitée de folle. Plusieurs psychologues me l’ont répété et je suis sûre que vous aussi, vous le noterez sur votre rapport. Mais vous êtes tous des cons, vous ne comprenez rien à ce que j’endure. Vous ne comprenez pas pourquoi je me rend la vie si difficile. Je ne le comprends pas moi-même. Mais vous, psychologues, vous voulez accorder une raison à ma folie. Mais n’est-ce pas cela la vie ? La folie. N’est-ce pas cela ? Je suis folle, c’est vrai. Je suis folle. » Je baisse la tête ; ma voix se brise en mille éclats. Je n’y peux rien, c’est la vérité. Ses prunelles vertes sont rivées sur moi, elles sont menaçantes, effrayantes. Je me blottis contre le mur, mes genoux touchent mon menton. « Je vais être franc avec vous, Jackelin. » murmura-t-il, dans un soupir. « Jack. Je m’appelle Jack Hudson. » « Bien, Jack. Je ne vais vous cacher que vous êtes d’une grande faiblesse psychologique. Vous n’êtes pas folle, Jack. Les fous sont ceux qui refusent de l’admettre. Refusez-vous d’admettre cette pointe de folie qui vous anime ? N’oubliez pas que je suis là pour vous aider. Comprenez-vous ? Je suis payé pour vous aider et je compte bien vous aider. Vous pouvez vous en sortir. Vous devez vous en sortir. Alors racontez-moi tout. Racontez-moi les anecdotes de votre vie qui vous ont frappé. Je suis là pour vous aider, Jack. C’est mon unique but, allez-y. »

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« Dégage, Hudson. Tu n’as plus rien à foutre ici. Va-t’en, maintenant. » Les larmes ruisselaient sur mes joues. Le premier amour est le plus beau ; c’est ce que me narrait ma mère, tandis qu’elle me bordait et éteignait la lumière. Le premier amour te laisse sans voix, et, lorsqu’il se brise, tu perds le contrôle de toi-même. Cette phrase est vraie. La phrase la plus vraie à ma connaissance. Et je parle en connaissance de cause. Mais la première n’est que mensonge. Elle est fausse, archi-fausse. Elle n’est qu’un rêve, une métaphore que l’on raconte aux bambins pour les endormir. Je n’y crois pas, je n’y crois plus. « Ecoute-moi, Frankie. Tu n’as rien vu. Je t’ai blessé, certes mais je n’ai rien fait. Je n’aime que toi, Frankie. Ecoute-moi, je t’en prie. Je ne peux pas vivre sans t... » BAM. La porte venait de claquer, me laissant ainsi au désespoir. Je me laissais glisser le long du mur, tandis que de chaudes larmes ruisselaient sur mes joues rouges écarlates. Rouge de colère. J’étais en colère. Je pensais pouvoir étouffer mon chagrin et j’avais tout gâché. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi. J’avais fait ce que l’on appelle couramment de l’adultère. Dieu m’en punit ainsi. Mais Dieu ne pardonne-t-il pas les pêchés ? Désormais, je suis à la rue. Ma famille réside en Suède ; mes amis m’ont également fermé la porte et mon petit-ami avec qui j’habitais venait de rompre avec moi. Comment pouvais-je faire ? Bien sûr, j’avais un travail, qui m’accordait donc un très maigre salaire mais je ne pouvais plus vivre grâce à cela. Je ne pouvais plus. Les larmes continuaient de rouler sur mon visage, je sentais mes yeux rougir et je les essuyais d’un geste vif. Comment réagir à une rupture telle celle-ci ? Impromptue, brutale et qui vous fait froid dans le dos. Je restais assise comme cela, tenant mon sac à main en cuir, unique chose qui m’appartenait. Je n’avais rien. Et j’ai perdu ce que j’avais de plus précieux : Frankie, mon amour d’enfance, mon unique amour. Celui pour qui j’aurais tout donné. Mais pourquoi l’avais-je trompé ? J’ignorais même la raison. Peut-être parce que Frankie était trop prude pour partager nos ébats. Je n’en savais rien. J’avais juste envie de retourner en arrière et de l’embrasser, en lui caressant ses cheveux hirsutes. Je lui ferais son plat préféré, je placerais des bougies aux quatre coins de la table et organiserais une soirée folle. Même le doux contact de sa peau me remonterait le moral. Sa peau chaude et tendre. Sa peau, celle de personne d’autre. « Tu peux dormir ici, cette nuit. Mais tu dégages demain, au petit matin. Et rapidement. Je ne veux plus te voir demain, lorsque je me réveillerais. Magne-toi et tu iras dans la chambre d’amis, à l’étage. » Je me retournais brusquement. La porte était entrebâillée mais je pouvais apercevoir le visage de Frankie, disparaissant rapidement. Sa voix était grave mais je pus entendre quelque mélancolie dans ses paroles. Frankie ne pleurerait jamais ; il ne pleurait jamais. Il ne me parlerait pas, certes mais je pourrais le voir, l’observer jusqu’à n’en plus finir. Ou plutôt jusqu’au lendemain. J’entrais, résignée, mon sac portée sur l’épaule droite. L’appartement du sixième étage me semblait changé ; je le voyais d’une manière différente, alors que je venais de le voir il y a quelques minutes. Je jetai mon sac sur le canapé et m’approchai de Frankie. Je dus me faire violence pour ne pas caresser son dos et je me plaçai derrière lui, de façon à ne pas croiser son regard. « Je t’aime. Je ne te l’ai jamais dit durant notre relation mais je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Et tu m’aimes aussi. Alors pourquoi le Seigneur peut-il me pardonner ? Pourquoi toi non ? Je t’aurai pardonné, tu sais. Je ne peux pas vivre sans ta présence à mes côtés. Tu m’es indispensable, Frankie. Mais tu sembles l’oublier. Je t’aime. Je t’aime, Frankie. » m’exclamai-je, prononçant chacun des mots avec une intonation nouvelle, différente. Je l’aimais, il m’aimait aussi. Il le savait. Il ne pouvait pas le nier. J’avais fait quelque chose de mal, j’en étais consciente. Mais il me pardonnerait. Il devait me pardonner. « Je t’aime aussi, Hudson. Mais tu me fais souffrir. Et tu n’es qu’une enfant. Tu es inconsciente, tu es folle. » dit-il avant de m’embrasser tendrement, puis fougueusement. Folle, je suis folle. Folle. Ce mot résonnait au sein de mon esprit. J’étais folle.

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« Jackelin Hudson, voulez-vous me prendre pour époux ? » prononça Frankie d’un ton assez sec et amusé. Il était accroupi sur le sol, un genoux à terre et il présentait une alliance en or. Son visage était détendu, ses prunelles vertes étaient rivées au sol. Il venait de prendre le soleil, sa peau hâlée luisait et ses lèvres s’agitaient sans que je n’en pus comprendre le sens. Il était vêtu d’une chemise à carreaux, entrouverte et laissant apparaître son torse et d’un jean déchiré au niveau des genoux. « Frankie, qu’est-ce que tu fous au milieu du trottoir, comme ça ? Je ne comprends pas. » C’était dit. Et tant pis si cela causait des conséquences. Bien sûr que je saisissais sa demande ! Mais pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi ici ? Un trottoir représentait-il le lieu adéquat pour faire une demande en mariage à la femme qu’on aime ? Vraiment ? Puis, je n’avais aucune envie de me marier. Même avec l’homme de ma vie, qui n’était autre que Frankie bien sûr. Son visage se figea et je vis rapidement ses traits se modifier. Son bonheur était mêlé à de la crainte. Il s’était légèrement relevé, ses lèvres formaient un O magistral. Il ne semblait pas comprendre l’embarras de la situation. Il était comme figé. « Ne le prends pas mal, chéri. Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire de mariage, bon sang ! On s’était pourtant dit que l’on ne se marierait jamais, ce n’est pas le cas ? Le mariage n’est qu’un événement superficiel à seul but commercial. Tu étais pourtant d’accord avec moi. Puis, ne doit-on pas vivre au jour le jour, sans se préoccuper de rien ni de personne ? » ajoutai-je dans l’unique but d’alléger l’ambiance qui semblait légèrement tendue. Frankie se releva et se déplaça légèrement sur la gauche du trottoir pour laisser quelques piétons passer. Il réprima un sourire qui sonnait faux. Croyait-il sincèrement que j’allais croire à ces bobards ? Il me mentait. Il mourrait d’envie de m’épouser, j’en étais certaine. Ce que je refusais d’admettre. Je ne voulais pas me marier. N’était-ce pas clair ? Et s’il n’était pas d’accord avec moi, il n’avait qu’à rompre et aller avec une autre fille, décente à cette folle idée de mariage ! Nous nous dégageâmes de la chaussée et continuâmes à marcher. Je savais pertinemment qu’il était fâché. Il m’en voulait. Il était gêné. Non, pas gêné. Frankie n’avait aucune gêne mais dans cette situation, c’était légèrement différent ... Il se sentait impuissant. Il aurait voulu me soulever du haut de mon mètre soixante-huit et me reposer à côté, comme il le faisait pour mettre fin aux disputes. J’étais tellement plus petite, par rapport à lui. Il me prenait sans jamais éprouver la moindre fatigue. Il aurait pu me porter sur ses épaules ou sur son dos durant des heures. Bref, revenons à nos moutons. Frankie ne pouvait pas résoudre à lui seul la situation. « Tu as raison, je suis un imbécile. Je croyais seulement que ... Je croyais mal, à vrai dire. Nous devons être franc dans notre couple, n’est-ce pas ? Alors je pensais que tu accepterais ma proposition, au lieu de la décliner de façon si singulière. Je pensais que tu y réfléchirais, du moins. » marmonna-t-il dans sa barbe, sans jeter un regard en arrière. Je le suivais, à pas feutrés. Mes cheveux blonds tombaient sur mes épaules et j’avais la nette impression que ceux-ci représentaient la moitié de ma charge. « Nous devons être francs l’un envers l’autre, n’est-ce pas ? Et bien, je suis enceinte. Mais je vais avorter, ne t’inquiète pas. Nous n’avons pas besoin d’une bouche supplémentaire à nourrir et avec une mère comme moi, il tomberait très certainement de la table à longer. C’est une stupide idée que de garder cet enfant qui réside en mon ventre. Qu’en penses-tu ? » lui avouais-je, sans réellement changer de ton. Mon ton était neutre. Je n’aimais pas cet enfant ; je n’aimais pas les enfants.

KATE
bienvenue

Wyatt Henesey a écrit:

JULIA
Bienvenue.



Je plussoie .

Oui, même si je préfère Julia (a) .

SIENNA
même si je préfère Kate

OH OUI
bonne chance pour ta fiche

Bienvenue!

AMBER Merci beaucoup, j'espère avoir la chance d'être parmi tes liens
Bref, ma fiche est terminée, à ce que j'en pense. Si je dois développer quelques éléments, n'hésitez pas à m'en faire signe.

Bienvenue !