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 Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.]

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Ruben Nichols
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Ruben Nichols


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MessageSujet: Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.]   Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.] EmptySam 17 Oct - 23:11

Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.] 2e2pbnb Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.] 2wdatth

« Ami regarde-moi, j’ai le cœur qui renverse. »



    La journée s’était montrée calme, et ensoleillée. J’avais profité de l’absence de Bruneï, qui se trouvait encore en la compagnie d’Earth, pour prendre le soleil et surtout, aller à la librairie. Mon éducation faisait que j’aimais lire, dans la maison de mon enfance, mon père gardait secret sa bibliothèque, où j’aimais m’introduire les nuits où je ne trouvais pas le sommeil. C’est en partie grâce à cela que j’appris l’anglais de façon plutôt ou moins bonne avant qu’elle ne soit perfectionnée grâce à mes cours. Parce que oui, mes parents parlaient l’irlandais gaélique, d’où le fait que l’anglais n’était pas ma langue natale. Seulement mon anglais avait eu de grandes difficultés à s’habituer à l’Américain, parce que soyons clair, l’anglais britannique et l’américain, me semblait deux langues bien distinctes. D’ailleurs, la librairie me semblait un lieu paisible et quelque peu symbolique. Pourquoi ? Parce qu’à cet endroit, j’avais rencontré Dylan, ce petit bout de femme auquel je m’étais pris dès notre première rencontre. La pauvre, j’avais bien cru que je l’avais traumatisé, jusqu’à tant qu’elle accepte de boire un café avec moi, un geste pour me faire pardonner de ma mauvaise humeur continuelle. J’avais hérité de ce caractère par mon pater. Et croyez-moi que c’était loin d’être un cadeau. Mes rapports avec lui s’étaient nettement dégradés au fil des années. Dès le moment où j’avais refusé de devenir comme lui, un homme aigri, portant toujours un costard. Ce monde n’était pas pour moi, et bien que ce fût grâce à ce monde qu’à présent, je n’avais pas le besoin de travailler, j’avais très tôt ressentis le besoin de faire mes preuves. Et c’est la photographie qui me passionna immédiatement. Bien sûr, je n’avais pas choisis la voie la plus simple, puisque je ne souhaitais pas être un banal photographe, mais un photographe de guerre. Immortalisé les moments les plus tristes, ou en tout cas, les plus forts. Mais ce choix changea lorsque je revins d’Irak en Irlande, avant de me faire larguer par ma petite amie irlandaise.

    L’après-midi se passa tranquillement, puisque je l’avais passé dans le parc, un bouquin à la main que j’avais acheté à la librairie. Et sans même m’en rendre compte, le temps était passé à une allure affolante, d’où ma soudaine précipitation pour revenir à mon appartement. Il était vingt heure, et je priais silencieusement pour que Bruneï ne soit pas encore rentré, bien que je savais qu’elle n’était pas très loin. Passant le seuil de la porte, qu’une furie blonde se présenta derrière moi. Bien sûr, je l’avais entendu à cause de la précipitation de ses pas. Refermant la porte ainsi que les yeux, prêt à recevoir la douche froide. Sa voix si chaleureuse et mélodieuse s’était transformée en un glaçon. « Où étais-tu ? » A vrai dire, c’était la première fois qu’une chose comme celle-ci m’arrivait. Et je devais avouer que j’étais plutôt honteux de ne pas mettre rendu compte de l’heure, mais ce n’était tout de même pas ma faute si le bouquin m’avait captivé sans même avoir la force d’en sortir la tête. Faisant face à sa mine effrayant, dans un sourire innocent, j’avais dis sous le ton de la plaisanterie « Je prenais un café avec Phoebe et Monica, à Central Perk, jusqu’à tant que Ross vienne se joindre à nous. » Oui, vous ne rêvez pas, je parlais bien de Friends. Et mon adorable petit ange – qui s’était transformé en démon, ne semblait pas avoir compris le sens de la blague puisqu’à peine venais-je de finir ma phrase qu’elle avait finalement dit « Qui sont Phoebe et Monica ? » Mine dépitée, je comprenais que ma blague n’était pas passée, et que j’allais passé un mauvais quart d’heure. Ce qui me fatiguait déjà, rien qu’à l’imaginer. « C’était une blague. Phoebe, Monica, Ross. FRIENDS. » J’avais gesticulé comme pour appuyer mes dires, et aussi pour détendre l’atmosphère, mais cela n’avait en rien fonctionnait, puisque son expression était d’autant plus frustré. « Désolé. » Les mains dans le dos, j’attendais ma punition face à mon manque de sérieux, ainsi qu’au fait que j’oubliais de regarder ma montre dans les moments où j’en avais le plus besoin.
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Bruneï Brisbane

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MessageSujet: Re: Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.]   Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.] EmptyLun 19 Oct - 1:11

    La journée s'était effectivement annoncée ensoleillée, mais je n'avais absolument pas prévu que le soir-même, un orage finirait par s'abattre sur nos têtes. C'était une journée comme toutes les autres. Un de ces moments que je partageais avec ma voisine de palier qui n'était autre que ma jeune sœur, Earth Brisbane. Elle était ma famille, mon amie, ma confidente, elle représentait tout pour moi et je ressentais le besoin fréquent de m'assurer que, de son côté, elle se portait bien également. Nous nous racontions tout. Elle, ses fameux déboires avec Isaac et Navid qui était un sujet difficile à aborder, je tentais donc de faire le moins de commentaires possible. Et moi, de mon côté, je lui parlais de mes - trop - nombreuses disputes avec Ruben, mon petit ami. Notre rencontre ne s'était pas faite dans le plus grand calme, bien au contraire, mais je savais que de ce fait, je ne pourrais certainement jamais l'oublier. Bref, nous nous disions absolument tout, ou presque. Puisque je savais pertinemment - du moins je pensais - que Ruben m'en voudrait si jamais il apprenait que d'autres personnes à part nous évidemment étaient au courant de nos histoires de couples. Ceci dit, je ne considérais ni Earth ni Aaron comme tout le monde. L'une était mon sang, ma chair et passait le plus clair de son temps dans notre appartement. L'autre mon meilleur ami et mon ex mari, rien que ça. Et parallèlement, c'était aussi l'homme que Ruben ne portait pas dans son cœur. Je n'ai d'ailleurs jamais compris pourquoi sachant que je ne le considère que comme un ami, nos sentiments amoureux ne sont plus de la partie, mais cela n'a pas l'air de convaincre mon petit ami qui n'apprécie pas de me voir en sa compagnie. En parlant de cela, c'est aussi une des principales causes de nos perpétuelles disputes. Disputes à n'en pas finir. Disputes qui me faisaient culpabiliser plus que jamais, que j'aurais aimé ne jamais avoir à subir et à lui faire subir. Si j'avais le pouvoir de faire disparaitre toutes ces sources d'ennuis, je l'aurais fait, pour lui. Pour nous, car dorénavant, sans Ruben Nichols, Bruneï Brisbane n'est rien.

    Enfin, j'avais profité de ma journée avec Earth. En un sens, ce qui était plutôt pratique avec elle, c'était le fait qu'elle me faisait nettement économiser de la salive puisqu'elle ne se gênait absolument pas pour entrer dans l'appartement à n'importe quelle heure de la journée histoire d'inspecter le réfrigérateur ou encore d'écouter aux portes ou à travers les murs en tentant vainement de savoir ce qui se disait lors de nos joutes verbales. Nous avions discuté et j'étais rentrée à l'appartement en début de soirée expérant que ce cher Ruben me fasse cadeau de sa présence. Quelle fut ma surprise quand je retrouvais l'appartement vide. Je décidais donc de l'attendre, il ne devrait certainement pas tarder. D'autant plus qu'il savait pertinemment que ses retards me mettaient hors de moi. Alors la seule chose que je trouvai à faire dès qu'il fit son entrée dans la pièce, fut de me précipiter vers la porte d'entrée et lui demander où diable il avait bien pu passer durant tout ce temps. Et prise de panique et même de rage pour son manque de tact et sa blague qui ne me parut guère amusante, je ne bronchai même pas. Je n'étais vraiment pas d'humeur. Pour changer.
    « Je sais que je ne suis pas la petite amie idéale et qu'il m'arrive très souvent de gueuler pour rien, mais tu sais que j'ai horreur que tu disparaisses comme ça! Je t'ai attendu moi! Et tu sais que je n'aime pas ça. Attendre. » m'écriai-je tout en m'approchant de ma 'victime' qui reculait au fur et à mesure que je le poussais jusqu'à le plaquer sur la porte et lui lançait un regard des plus noirs. Peut-être que ce choc ferait déguerpir Earth si jamais cette dernière se situait derrière la porte. « Maintenant pour ne pas t'enfoncer davantage, réponds juste à ma question. Où t'étais passé bordel ?! » J'accompagnai mes paroles de grands gestes et mon poing alla se diriger contre le mur sans que je n'en rende compte. Je n'étais décidément pas d'humeur causante aujourd'hui.
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Ruben Nichols
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MessageSujet: Re: Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.]   Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.] EmptyJeu 22 Oct - 4:06

    Au fond, je n’étais pas tellement surpris par la réaction de Bruneï. Je devais avouer que malgré sa facilité à me laisser mené ma vie sans l’avoir sans arrêt dans les parages, je devais être suffisamment explicite quand je me rendais à un endroit sans elle. C'est-à-dire, lui dire s’il y aurait des filles ou non. La jalousie était l’un de nos points les plus faibles. J’avais rarement vu des personnes autant jalouses que nous. Parfois, nous arrivions à en devenir imbuvables, et détestable. Mais depuis mon expérience avec Sinéid, je devais avouer que ma confiance envers les femmes avait dégringolés à une vitesse vertigineuse. Et jamais je n’avais pu expliquer à la jolie blonde, mes excès de colère qui pouvait en être ridicule et stupide. Comme la fois où j’avais volontairement frappé son meilleur ami, car il se trouvait à une distance un peu trop proche d’elle. Savoir que les autres pouvaient la relooké me donnait envie de tous les rendre aveugle, ou d’enfermer Bruneï quelque part. Bien évidemment, j’étais loin d’être aussi psychotique, et je pouvais malgré tout comprendre les hommes qui se retrouvaient sur le passage de Bruneï. Elle avait peut-être l’air d’une bimbo ou plutôt d’une blonde à forte poitrine, cela n’en faisait pas une poupée gonflable, bien au contraire. Et il y avait des jours où j’aurais bien aimé l’échanger contre un chiot. « Je sais que je ne suis pas la petite amie idéale et qu'il m'arrive très souvent de gueuler pour rien, mais tu sais que j'ai horreur que tu disparaisses comme ça! Je t'ai attendu moi! Et tu sais que je n'aime pas ça. Attendre. » Oh ça oui, je savais combien elle détestait attendre. Et j’avais eu l’erreur de ne pas la prévenir, mais quand même, ce n’était pas comme si j’avais été dépucelé une gamine de 16 ans non plus. Affichant une mine exaspéré, bien que j’essayai de le cacher du mieux que je le pouvais, si j’avais été seul, je crois que je me serai suicidé ou frappé la tête contre le mur derrière moi. Je ne cherchai même pas à riposter.

    « Maintenant pour ne pas t'enfoncer davantage, réponds juste à ma question. Où t'étais passé bordel ?! » J’allais y répondre, au moment où je vis son poing s’enfonçait contre le mur. Je la savais violente et nerveuse, mais tout de même, de là à jouer au petit mec, ça ne me plaisait guère. Et ce geste me mit soudainement hors de moi. « J’ETAIS ENTRAIN DE LIRE AU PARC BON DIEU DE MERDE ! » J’étais peu croyant dans ces cas-là. Et malgré la possible riposte, je l’avais soudainement attiré vers moi d’un geste plutôt brutal, pour finalement attrapé sa main qui était entré en collision avec le mur. « Mets de la glace avant que ça n’empire. » Puis, je l’avais finalement contourné comme si tout ceci n’avait plus du tout été intéressant à mes yeux. Retirant ma veste, j’avais finis par la suspendre, avant de me retourner vers la blonde. « Non mais il te manque une case ma pauvre. T’as cru que le mur était un punching ball. Tu as voulue te faire un remake de Rocky. » Après avoir lâché cette révélation, bien que je ne pensais pas un seul de mes mots, j’avais contourné le canapé, avant d’y prendre mes aises tout en posant mes pieds sur la table, pour finir par allumé la télévision, zappant les différentes chaines pour finir par mettre un match de foot Irlandais. Je savais que mon comportement allait envenimer les choses, mais à quoi bon fuir ? Autant affronté les choses, et si elle voulait de la tranquillité, elle n’avait qu’à aller chez sa sœur qui devait être entrain d’écouter derrière notre porte. Ou bien allait-elle franchir le seuil de la porte, histoire que je me retrouve avec deux furies au lieu d’une. Sans grande surprise, Bruneï vint se poster devant la télévision, histoire que je ne puisse pas voir mon match. Et avec un sourire en coin, ainsi que ma voix de charmeur dont elle avait des difficultés à résister, j’avais finis par dire. « Viens t’assoir près de moi, mon cœur. » J’avais toujours l’espoir qu’un mot doux arriverait à la calmer, mais je savais que mes espoirs étaient inutiles et stupides.
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Bruneï Brisbane

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MessageSujet: Re: Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.]   Cause in your eyes, i'd like to stay. [R.] EmptyVen 23 Oct - 17:49

    Je savais que je pouvais être une petite amie très étouffante et j'avais bien tenté de changer cela, mais rien n'y fit. Je ne supportais tout simplement pas le fait de le savoir en retard ou en compagnie d'une autre jeune femme que moi. Il faut dire qu'il était loin d'être repoussant, c'était un homme très séduisant, ceux qu'on a pour habitude d'appeler 'beaux mâles' aujourd'hui, alors il n'y avait là rien d'étonnant à ce que je pique une petite crise de jalousie. Petite, peut-être pas. Mais dans notre couple, nous ne faisions jamais les choses à moitié, nous voyions les choses en grand, d'où notre quotidien plus que mouvementé et souvent violent. D'autant plus que nous essayons d'être sincère l'un envers l'autre et s'il venait à apprendre que je lui cachais un secret devenu lourd à porter, qui sait s'il ne deviendrait pas plus furieux envers mon meilleur ami et moi. C'est pourquoi je préfère ne rien dire là-dessus. Par ailleurs, nous avons tourné la page sur cet évènement passé. En effet, j'ai été marié à l'homme qui est aujourd'hui mon meilleur ami, mais ça, Ruben ne le sait absolument pas. Je préfère qu'il ne l'apprenne pas, déjà que sa relation avec Aaron n'est pas des plus encourageantes, alors s'il le savait, je n'aurais peut-être plus le droit de m'approcher de mon ami ou même de sortir de l'appartement sans lui. C'était nettement mieux comme ça. Je ne voudrais certainement pas enfoncer le couteau dans la plaie en lui avouant ce secret. Il m'en voudrait de lui avoir caché cela alors que cela faisait deux années que nous étions ensemble. Et que nous étions heureux, malgré ce que les voisins auraient pu dire en entendant le verre voler en éclats, en entendant des cris, des coups violents donnés aux murs ou sur les portes. Oui, nous nous aimions et nous étions heureux. J'étais heureuse et la seule chose que je voulais, c'était le rendre heureux lui aussi. C'était ma priorité.

    Autrement, je savais bien que mon attitude n'allait sûrement pas l'enchanter, mais ce fût un réflexe. Je ne supportais pas de le savoir longtemps loin de moi. Je souffrais de son absence et à chaque fois qu'il franchissait cette porte pour s'en aller, j'étais terrifiée à l'idée qu'il ne rentrerait peut-être plus jamais. Je tenais à lui plus qu'à la prunelle de mes yeux. Je ne pouvais vraisemblablement pas vivre sans lui.
    « J’ETAIS ENTRAIN DE LIRE AU PARC BON DIEU DE MERDE ! » Je comprenais son accès de colère, après tout je n'y étais pas non plus allée de main morte. Mais lui comme moi savions très bien qu'une réaction comme celle là n'était pas des plus étonnantes. Il m'avait alors attiré à lui et en temps normal ce geste ne m'aurait pas dérangé pas plus que sa réaction qui s'ensuivit, mais là j'étais loin d'être de si bonne humeur. Je grimaçai de douleur tout en le regardant s'éloigner de l'entrée et je fulminais intérieurement contre lui. Peut-être n'aurais-je pas dû jouer à ce jeu-là, mais il savait très bien qu'avec ses piques, il n'arrangeait en rien la situation. « Tu sais très bien que si je l'avais vraiment voulu, ce serait sur ton visage que ce poing aurait atterri. Alors il aurait été plus judicieux de mettre de la glace sur ton visage. Tu m'emmerdes Ruben. La prochaine fois c'est de toi dont je me servirai comme punching-ball. » J'avais d'ailleurs l'impression de parler dans le vide, car il alla s'installer devant le téléviseur sans m'accorder un seul regard. Je décidai de ne pas lui laisser le plaisir, alors je me tins devant le poste, bien décidée à avoir une 'conversation' avec lui. Bien sûr nous savions tous les deux comment toute cette histoire allait bien pouvoir se terminer. « Viens t’asseoir près de moi, mon cœur. » Je détestais quand il faisait cela. J'éteignis donc le poste de télévision avant de me retourner de nouveau vers Ruben. « Non, ça ne marche pas avec moi ça, Ruben. Pourquoi ai-je l'horrible impression que tu te fiches de ce que je dis ? Parfois j'ai l'impression que tu prends tout cela à la légère et tu me fais me sentir comme si je n'étais pas digne de ta confiance. Pourquoi Ruben ? POURQUOI ? »

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