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 ISHTAR • getting high in all senses we could

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Alec Harter-Paxton

Alec Harter-Paxton


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MessageSujet: ISHTAR • getting high in all senses we could   ISHTAR • getting high in all senses we could EmptyJeu 15 Oct - 23:14

    Je ne sais pas le moins du monde ce qui m'amène ici. En vérité, oui, mais je déteste le mentionner. Je déteste jusqu'à le savoir moi-même. J'aime pas vaincre mes démons, de un, c'est que je n'ai pas l'habitude. Même si j'ai causé quelques problèmes aux institutions scolaires que j'ai fréquenté, que j'ai souvent eu des altercations avec des copains/frères et que j'ai reçu quelques gifles dans ma vie, j'ai jamais eu de problèmes. Vrai, avec mon nom, ou simplement parce que j'suis pas complètement idiot, je m'en sortais sans trop d'égratignures. Même que la plupart du temps, c'était indemne. C'pas physiquement que j'ai des écorchures de ça. C'plutôt ailleurs, une place où c'pas trop visible au moins « Tu veux retourner dans les nuages, Alec ? » « Oui, oui, mais juste toi et moi. Parce que papa, il a peur de tout ». C'est vrai que ma mère, elle a peur de rien. Elle aurait du pourtant. Mon père n'aimait pas spécialement les hauteurs, ça devait pas le faire trop pour un alcoolique. Quoique, là n'est pas la question. Les nuages, le point le plus haut de San Francisco. Le sommet de la Coit Tower. Elle m'y avait amené à trois occasions, tous, la veille de mon anniversaire. J'y faisais un voeu, comme d'autres gosses soufflaient les bougies de leur gâteau. Je soupire. L'adulte que je suis devenu déteste se rappeler d'une idiotie pareille. L'enfant que j'lutte pour rester s'en délecte. Je suis au sommet de la Tour, elle va fermer très prochainement. Disons que ça fait bien de porter mon nom, et puis y'a longtemps que j'ai fait copain-copain avec le concierge de l'endroit. Engagement qui serait rompu sur le champ s'il me voyait tirer une touche d'un joint, mais je m'en fiche. Si je suis ici, c'est pour ça. Être dans les nuages, au-dessus de tout, la ville , les emmerdes, les études et le boulot. Je regarde à l'horizon, je passe ma main libre dans mes cheveux. Y'a un poids en moi qui s'évanouit, mais un autre qui prend instantanément sa place. J'sais pas si un jour j'arrêterai, mais en attendant, c'grâce au shit que je l'oublie, que je laisse mes pensées s'évanouirent quelque part dans le ciel de San Francisco. Je m'adosse contre le mur, savoure une nouvelle touche. Qu'est-ce que c'est bien. J'exhale la fumée vers le haut, et je pose ma tête contre le mur froid. Mes yeux se ferment, je savoure la quiétude. J'sais qu'elle est de courte durée. Y'a que les filles et la dope qui me la font retrouver, un court instant. J'veux pas qu'on me prenne en pitié, j'veux pas qu'on me plaigne. C'pour ça que je l'ai jamais dis à personne. Aux yeux de tout le monde, j'suis simplement une autre victime des divorces. Ma mère est quelque part dans le Sud de la France. J'pense que je préfèrerais la savoir là-bas plutôt qu'ici. Ce serait moins pénible, du moins, j'le crois. J'veux l'croire, c'est la seule solution.

    « Pas maintenant, allez, sois sympa ». Je ne sais pas combien de temps a passé depuis que j'ai terminé ma dope. Je ne sais pas non plus comment j'ai atterri contre le mur, du moins, dans la position où mes jambes sont allongées sur le sol, et je suis adossé contre ce dernier. J'ai du m'endormir. Je sais pas trop. Je regarde mon portable, deux SMS de retard. L'un de Verena, la blonde du club d'il y a trois jours. J'sais foutrement pas pourquoi j'lui ai filé mon numéro. L'autre Kaeven. Ouais, il existe toujours lui, il s'est blessé au foot et n'a pas pu obtenir la bourse qu'il convoitait pour la fac. On l'y a tous aidé, parce que c'est un type bien, c'mec. Il étudie en droit aujourd'hui, j'crois bien. Il va être un brillant avocat, j'en suis sûr, il a développé cette capacité de savoir ce que cache les gens. C'pourquoi je préfère être en contact avec lui par textos plutôt qu'en face. Je redoute le moment où on lira en moi. C'peut-être pour ça que j'fuis les relations en général. J'ai des copains, mais jamais quoi que ce soit de vraiment sérieux. Je vois continuellement des filles, mais ça s'arrête généralement après le deuxième entretien. J'passe mes mains dans mon visage, et j'entends des bruits de pas. J'me doute que c'est le concierge qui vient m'annoncer que j'dois foutre le camp. Putain de temps, l'emprise qu'il a sur nous, c'terrible. Ouais bon, j'lui demande gentiment d'aller faire un tour, faire ses trucs et m'laisser savourer c'moment de solitude. J'me retourne, j'entendais plus de bruit. Bordel, je m'y attendais pas du tout à ça. Ce sont à des stilettos que j'fais face, des jambes sans fin, un corps que j'pourrais décrire une journée complète, mais que le nom, évidemment, se dit d'un souffle « Woodler ? ».
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Ishtar Woodler
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MessageSujet: Re: ISHTAR • getting high in all senses we could   ISHTAR • getting high in all senses we could EmptyVen 16 Oct - 18:24

    « EARTH !, tu saurais pas où sont mes Jimmy Choo par hasard ? » Une tête blonde se retourna vers moi. « Ah oui les jolies noires là avec le petit zip là et.. » Je levais les yeux aux ciels et soupiraient. Ma meilleure amie se leva et me déposa un bisou sur la joue. « Tiens, les voilà. » Un petit sourire satisfait je les enfile. Je jette un coup d’œil rapidement la glace pour m’arranger mes cheveux. Aujourd’hui j’avais envie de liberté. Ce n’était pas que je n’aimais pas ma chère blondinette mais j’avais envie de me retrouver seule quelques fois. C’est alors que je dévalais les escaliers de l’immeuble, détestant par-dessus tout l’ascenseur. Tout simplement je n’aime pas être confinée dans un aussi petit endroit. Le soleil était à son Zénith, une brise agréable d’air frais s’engouffrait dans mes cheveux. Je marchais le long de la rue et la Coit tower s’offrait à mes yeux. Je souriais légèrement et j’entre dans le bâtiment. Seulement, elle n’allait pas tarder à fermer. Depuis petite, je courais, j’observais avec curiosité la multitude de tableaux qui charmaient mes yeux. Ma mère connaissait le concierge et je pus avoir facilement l’accès au sommet de la tour. De là on peut y apercevoir l’île d’Alcatraz et toute la baie de San Francisco.

    Un bol d’air, à l’état pur. C’était un peu mon endroit à moi, la vue y était magnifique. Mes talons claquaient sur le marbre fin des escaliers allant jusqu’au sommet. Il y avait bien sûr un ascenseur mais je préférais monter les marches, bien qu’il y en est plus de 200. Etant sportive de nature, oui étant au lycée, je faisais partie de l’équipe féminine de natation. Alors le souffle je le maîtrisais. Arrivée au sommet je n’étais même pas essoufflée. J’avançais alors et ouvrais les grandes vitres. J’avançais lentement, étant persuadée qu’il n’y avait personne d’autre. Pourtant, une tignasse blonde attire mon attention. Je m’approche près de lui et j’entends alors cette voix, celle qui me faisait frissonner dès que je l’entendais. Puis j’attendais qu’il s’aperçoive que je n’étais pas le concierge pour le toiser de mon regard. Entre Alec et moi, l’ambiance était toujours tendue, électrique. L’amour que j’avais pour lui ne s’était jamais éteint, et dire que c’est à cause de notre fierté si on en est là. J’entendis encore sa voix et je fis un sourire en coin.
    « Harter, je ne savais pas que tu étais autant désespéré à ce point. D’ailleurs que fait-tu là ? » Mon regard se voulait dur même si au fond il ressentait un profond désir de l’embrasser. Je regardais alors son mégot de cigarette par terre et avança devant lui. Je n’étais plus qu’à quelques centimètres de son visage. « Tu sais, tu ferais mieux de ramasser ton mégot avant que tu ne brûle tout l’immeuble, sinon je pense que toi et moi, on ne va pas bien s’entendre. » Bon je sais que je me contredisais un peu, mais devant l’étendue de ses pupilles si bleue, je pourrais perdre le contrôle de moi-même.
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Alec Harter-Paxton

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MessageSujet: Re: ISHTAR • getting high in all senses we could   ISHTAR • getting high in all senses we could EmptyDim 18 Oct - 4:27

    Y'a bien des trucs dans ma vie que j'me souviendrai toujours. La première fois que j'ai reçu les encouragements d'mon coach après une compétition. La première fois que j'me suis envoyé en l'air, allez, faut croire que c'est foutrement mémorable pour tout mec sans blague. La sensation que ça fait quand on est déchiré, ou tout simplement trop confortable dans sa peau. Y'a de ces moments précieux qu'on se dit qu'évidemment, on oubliera jamais. Même chose pour les moins glorieux moments. C'rare que je m'étends là-dessus, parce que merde, la vie est vachement trop courte pour se remémorer des trucs vaches. Pourtant, quand j'croise le regard d'Ishtar, je sais que j'ai manqué de couilles. Ouais, c'est bien Alec Harter qui dit qu'il a manqué de couilles au moins une fois dans sa vie. J'aime bien faire n'importe quoi, et c'est on ne peut plus rare que je me prenne la tête. Sauf concernant le dossier Woodler. Si on se faisait carrément la tête au lycée - ce qui remonte malheureusement à quelques années déjà - moi j'noyais l'étrange sentiment que cette fille faisait naître en moi comme j'pouvais. De la seule manière que j'connaissais. Avec d'autres filles « On va où, Alec? » « La fête que donne le terminal dans sa piaule complètement flippée » « On pourrait faire quelque chose tous les deux simplement.... » « J'ai dit à Aidan qu'on y serait ». Faire la fête. Sans jamais boire une goutte, évidemment. Ça a toujours fait jaser, mais putain ce que ça me gêne pas. J'préférais de loin fumer du shit dans le salon de c'mec inconnu avec les potes de la natation que ça. Tout, plutôt que ça. Puis X ou Y prennait place sur mes genoux, et on disparaissait à gauche ou à droite. Au fond, ça avait pas vraiment d'importance. Ça me faisait oublier le connard aux cheveux noirs qui embrassait fougueusement Ishatar Woodler, dans le spa. J'avais jamais eu sincèrement l'envie de défoncer la gueule d'un type. Avant ce jour-là, tout du moins. Mouais, disons qu'on s'était fait sincèrement chier les trois dernières années de lycée, avant qu'la fac change la donne et que je passe à autre chose, enfin, j'essaie...

    « Harter, je ne savais pas que tu étais autant désespéré à ce point. D’ailleurs que fais-tu là ? ». Je la fixe des yeux, pas trop sûr de ce que j'avançais. C'drôle comment son nom m'est venu naturellement aux lèvres que j'ai besoin de la détailler du regard pour pouvoir réagir de nouveau. La brise s'engouffre dans ses cheveux que j'devine vachement doux. Ses pommettes saillantes, légèrement rougies, et une moue espiègle qui illumine son visage. J'passe ma main dans mes cheveux, et puis je souris légèrement « Le monde pourrait pas s'passer d'Alec Harter. Tu sais d'quoi je parle... ». Je sais pas si elle va prendre les nerfs, ou le prendre à la légère. Y'a longtemps. J'me redresse légèrement, j'hausse les épaules « Je passe le temps, j'aime bien la vue d'ici. Et toi, Woodler ? ». Détournant les yeux, non sans foutues difficultés, d'Ishtar, je contemple la vue. C'est vrai que c'est bien, la dope que j'ai pris n'y gâchant rien, je regarde San Francisco sous nous. On dirait qu'on est au-dessus du monde. C'est foutrement flippant quand on y pense, mais c'est pas le moment de déconner. Je repose mon regard sur Ishtar, après m'être redressé. Mes yeux glissent jusqu'au mégot d'mon joint qu'elle m'désigne, et j'grimace « Toujours aussi casse-pied hein ? ». Ça m'empêche pas de ramasser le mégot. Putain qu'en sa présence, mon corps et ma tête s'accorde pas, c'complètement fou!
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