JIM # he's not you, he's magic - 100%

GIMME GIMME A MAN AFTER MIDNIGHT

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Prénoms :

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Statut ( célibataire, marié, en couple.):

SHOW ME YOUR DIRTY THINGS

11H34 - Retrouvailles avec la BELLE San Francisco

San Francisco défilait sous mes yeux, à travers les vitres du taxi. J'étais à la fois éblouit par le fait que cette ville n'est pas réellement changé en un an et qu'elle m'ait autant manqué. J'avais vécu ici, de mon enfance jusqu'à mes vingt deux ans, âge auquel j'avais décidé de prendre l'air, d'aller voir ailleurs. Pourquoi? Ô tout simplement à cause d'un chagrin d'amour. Difficile à croire pour ceux qui me connaissent. C'est va qu'avant de rencontrer Natacha, celle qui me brisera le cœur, j'étais un coureur de jupons, un fou des femmes, celui qu'on appelait l'Attrapeur-Coeur. Avant, c'est moi qui brisait les cœurs, et non l'inverse. Jusqu'au jour où, j'ai rencontré mon double... Mais enfin de comptes, en prenant du recul, elle n'avait rien de plus que les autres.En prenant du recul, je n'en étais sans doute pas amoureux. Et après avoir vu tout ce que j'ai vu, après avoir vécu tout ce que j'ai vécu pendant cette année, l'Attrapeur-coeur est de retour à San Francisco! Vous savez la page est tournée, la plaie cicatrisée alors je ne réfléchirais pas plus. Mon retour à S.F était bien choisit. Surtout que ma cousine Rosie se mariait se week end, alors j'avais l'occasion de "pécho" de la jolie fille.
23H58 - Mariage de Rosie, et déjà bien imbibé...

Halala, quand j'disais que j'avais bien fait de venir à ce fo*tu mariage. De belles nanas et pour la plupart célib' qui une fois à un mariage, pense pouvoir y rencontrer le grand amour. J'avais sorti pour l'occasion un smocking noir "absolu" et une chemise blanche immaculée. Je n'avais pas pensé utile de rajouter à cela un noeud pap' ou une cravate. Trop coincé pour un tombeur de mon niveau. Je m'étais posté au fond de l'immense salon, dans un recoin sombre.D'ici, je pouvais observer les vieux gars essayant de draguer de jolies et jeunes filles de 20 ans à peine alors qu'ils avaient le double de leurs âges. La mariée, resplendissante, riait à gorge déployée. Ma mère paraissait enfin détendue, comme la mère de la mariée, les deux créatrices de l'organisation de cette sublime union. Mince, je ferais mieux de me surveiller car je deviens mielleux à force de discuter avec vous. Je décidais de, enfin, sortir de l'ombre. Quelques jeunes filles en fleur se tournèrent pour me jeté un regard de biche auxquels je ne pris pas la peine de répondre. Les femmes, surtout les célibataires se retournaient sur mon passage et je savais quelles attitudes adoptées dans ces cas là: "Faire-comme-si-je-n'-avais-rien-vu". Et pour moi, à la fin de la soirée, se serait le JACKPOT! J'avais déjà bien bu. Facilement trois coupes de champagne, un whisky-double sans glaçons, un Vodka-Martini à la cuillère et pas au shaker et quelques shot de tequila dans un concours (stupide) fait avec le garçon d'honneur. C'est pour vous dire comment j'étais chaud ce soir. Une fille venait de me couper le passage, pour se planter devant moi.« Salut beau goss, j'm'appelle... » En la voyant, je le prenais dans mes bras. « KATLEEN! Ma petite soeur chérie... » Elle me fit son sourire en coin, exactement le même que le mien. « Alors comme ça, tu ne m'as pas oublié...(?) » Elle n'avait pas du tout changer, sauf sa couleur de cheveux, enfin ce n'étais pas la première fois. « Comment aurais-je pu t'oublier, toi aux cheveux...» Elle répondit avec enthousiasme, comme une gamine de six ans qui exhibe fièrement sa robe de princesse. « Aubergine piquante. D'ailleurs tu aimes?! » Hum...« Je n'y résiste pas.» Entre ma petite soeur et moi, il y avait toujours eut cet amour fort et fusionnel. D'ailleurs il me semble que c'est avec cette seule et unique fille que j'ai eut une relation "normale d'amour"; et non malsaine. Même avec ma meilleure amie Charly. D'ailleurs, quand on parle du loup. « JIIIIM! Tu es de retour!» Elle me sauta dans les bras, au plus grand damne des autres filles.« Et bien, il faut croire que oui...» Elle était magnifique, même sous ces néons... Chuck, alias Charly aurait pu être le genre de fille duquel je tombe amoureux. D'ailleurs je remarquais à quel point sa présence m'avais manqué durant cette année. « Comment as tu pu?» Qu'est ce qu'elle me racontait?« Comment ai-je pu quoi?» Elle s'écarta un peu de moi pour me voir de toute ma hauteur. « Ne pas me prévenir que tu rentrais! Tu es là depuis quand?» Chuck faisait comme partie de la famille et parois elle agissait un peu trop comme une mère. Que se soit avec moi ou avec Katleen. « Ne t'inquiète pas ma Lily, je ne suis là que depuis ce matin.» Elle souffla bruyamment de soulagement. Comme je pu le remarquer assez vite, je n'étais pas le seul à avoir un peu trop abusé de l'alcool. « Je sors, je vais fumer, tu m'accompagnes?» Elle hocha la tête en me regardant droit dans les yeux. Alors qu'elle s'apprêtait à engager notre marche vers le patio, elle vacilla sur ses talons. Je la rattrapais par la taille avant qu'elle ne tombe.« Jim mon héro, toujours là au bon moment et bon endroit, pas vrai?» Je comprenais enfin, pourquoi Natacha ne supportait pas de me voir avec elle. « A ce que je vois, à ce niveau là, tu n'as pas changé. Toujours aussi maladroite, Calamity Li'.» Pourquoi en la voyant ce soir, après un an absence, je me sentais aussi bizarre. Peut être l'alcool... Nous sortîmes de la salle, et une fois dehors, il n'y avait plus aucun bruit fatiguant ni de crie aigu d'une fille hystérique qui aurait trop bu. Charly avait enlevé ses chaussures et devait avoir perdu dix centimètres de hauteur. L'endroit, éclairé par quelques lampions éparses était tranquille et paraissait fait pour nos retrouvailles ce soir. L'air était doux et agréable et semblait caresser nos peaux. « Alors, que c'est-il passé durant mon absence?» Charly ouvrit la bouche puis la referma, paru réfléchir quelques instant et reprit. «Et bien, mon aimant à conn**ds c'est enflammé cette année; j'ai eu le droit au pique-assiette, à celui qui te file des coups, celui qui te fait miroiter pleins de trucs et qui se tire du jour au lendemain avec ta collègue... Enfin bref. J'ai aussi quitté la maison de chez Papa-Maman...» Oh je ne savais pas trop quoi dire. Le seul truc qui me vint se fut:« Bravo pour ton emménagement!» Je suis pathétique parfois. J'me fais honte...« Mais tu sais quoi, le plus dure dans tout ça, je crois que ça à été ton départ... TU TE RENDS COMPTE LE MAL QUE CA A PU ME FAIRE?! MÊME A TES PARENTS?! La peur que j'ai eut parce que je n'arrivais pas a avoir de tes nouvelles! Tu t'en rends compte de ça Jim...? Je n'avais plus personne Jimmy; PLUS PERSONNE! Tu m'entends?! » J'avais la gorge noué. Je ne savais pas quoi dire. Bizarrement c'était une scène de déjà vu. La même scène quasiment qu'avec Natacha. Comme toujours on me reprochait d'être distant, et d'avoir besoin de trop de liberté. Chuck était là, petite chose frêle, ses yeux rivés aux miens, ses yeux magnifiques, pleins de larmes. Je la prit dans mes bras et elle se laissa enfin aller aux pleurs. En caressant ses cheveux je lui dit ces quelques mots...« Je ne te laisserais plus jamais Chuck, tu entends plus jamais...» Et c'est comme ça que je me retrouvais à habiter avec elle...